Prép’Avenir devient Parenthèse utile !
Aujourd’hui, les membres de l’équipe font le choix de revenir à l’essence & à la genèse du projet éducatif, qui s’inspire de la philosophie des pays scandinaves 🇸🇪 & anglophones 🇬🇧. Les évolutions sociétales (sociale, numérique, écologique) ont conduit ces pays à innover en proposant une démarche d’ÉDUCATION À L’ORIENTATION qui débute dès le primaire (activités de connaissance de soi) jusqu’à la sortie du lycée (« Gap Year » : expérience à l’étranger). Le « Gap Year » (traduction : parenthèse utile) après le lycée ou un changement de parcours n’est pas une perte de temps, dans une société où prime la productivité et la rapidité 🕑.
Non seulement, c’est un moment de sa vie pour souffler, mieux se connaître, expérimenter, s’engager, prendre confiance en soi, découvrir le monde ou bien même rebondir. Mais c’est aussi et surtout un temps de développement personnel 🌿 qui mène à un avenir plus réfléchi, plus construit, en accord avec ses valeurs, ses gouts et ses aspirations.
C’est pourquoi PRÉP’AVENIR devient PARENTHÈSE UTILE !
L’école a pour 🎯 mission d’accompagner les jeunes dans ces temps de transitions et de leur permettre de développer une COMPETENCE À S’ORIENTER (plutôt qu’être orienté) dans le système de formation puis tout au long de la vie. Grâce à cela, les jeunes sont en capacité d’être acteurs de leurs choix et de mieux appréhender les changements de parcours / métiers ; en prenant en compte leurs aptitudes, aspirations & valeurs personnelles.
Pour rendre le jeune acteur de ses choix, éviter l’autocensure et confronter ses représentations au monde réel, Parenthèse utile s’appuie également sur la MÉTHODE EXPÉRIENTIELLE en proposant des : immersions dans les formations, rencontres de professionnels, projets de terrain, échanges avec des étudiants / enseignants etc.
Plus globalement, cette démarche qui a fait ses preuves dans les pays concernés est considérée comme un remède contre l’échec (choix plus pertinent, limitation des abandons/redoublements) !
S’inspirer de nos voisins pour accompagner l’orientation des jeunes
Le Cnesco, le Conseil économique, social et environnemental (CESE), France Stratégie et le Centre international d’études pédagogiques (Ciep), a organisé en 2018 une conférence de comparaisons internationales sur l’éducation à l’orientation. De cette conférence a découlé un dossier de synthèse basé sur des évolutions et un état des lieux scientifique : celui-ci s’intitule « Comment l’école aide-t-elle les élèves à construire leur orientation ? » (1). Ces travaux sont particulièrement éclairants sur la conjoncture actuelle en matière d’orientation des jeunes, que ce soit sur le plan international ou français. Et c’est grâce à ces comparaisons internationales que l’on observe l’intérêt grandissant des responsables politiques français pour les initiatives de leurs homologues.
Certaines politiques d’orientation étrangères (Angleterre, Canada, pays Scandinaves) ont pour objectif d’apprendre aux jeunes à s’orienter dans le système de formation initiale puis tout au long de la vie, développant ainsi une « compétence d’orientation de gestion de carrière » (connaissance de soi, de son identité, stratégie d’apprentissage, capacité de prise de décision, capacité de recherche de formation, d’emploi, d’analyse de marchés de l’emploi…) (2).
Cet accompagnement débute parfois dès le primaire, par des activités visant une meilleure connaissance de soi, tout en incluant un travail de démystification des déterminismes sociaux et de genre (3). Ainsi, ces politiques permettent de lutter contre les stéréotypes et de réduire les inégalités sociales et de genre liées à l’autocensure des jeunes. Ce travail qui inspire « Parenthèse utile », nécessite de mobiliser un réseau d’acteurs à associer : établissements scolaires, collectivités territoriales, missions locales, entreprises, associations etc.
L’orientation, telle que l’ont pensé nos homologues, s’appuie sur une démarche expérientielle liée à l’approche pédagogique ADVP (activation du développement vocationnel et personnel) initiée à l’origine au Québec. Celle-ci s’appuie sur l’expérience du jeune qui devient acteur de son orientation :l’apprentissage s’exerce par des immersions dans les filières visées, en entreprise, par du partage entre pairs, par l’interventions de professionnels ou associatifs etc.
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